Dalle
La dalle : élément fondamental de la structure
La dalle constitue le socle sur lequel repose toute la structure de la maison. Elle supporte les murs porteurs ainsi que l’ensemble des charges verticales :
Charges permanentes : charpente, cloisons, murs
Charges d’exploitation : mobilier, occupants
Charges climatiques : neige, vent
Deux grands types de dalles peuvent être utilisés :
La dalle maçonnée (béton), souvent intégrée aux fondations
La dalle bois, alternative légère et performante thermiquement
Un graphique (non fourni ici) permet de comparer les différents types de dalles selon leur mode constructif et leurs performances environnementales : consommation d’énergie grise, capacité de stockage de CO₂, etc. :
La dalle bois : performance thermique et confort
La dalle bois est une solution particulièrement efficace pour isoler la maison du sol. Contrairement à la dalle béton, elle permet de supprimer les ponts thermiques, sources de déperditions énergétiques. Bien isolée (intégrée à la dalle ou via une chape isolée), elle offre un réel confort thermique : finie la sensation de « pieds froids » lorsqu’on marche pieds nus.
Elle repose sur des fondations qui peuvent être :
Maçonnées : murs de soubassement, plots
Métalliques : pieux vissés ou micropieux
Vigilance sur les transferts d’humidité
La dalle bois, bien qu’avantageuse, doit être conçue avec une attention particulière aux échanges hygrothermiques. Les transferts d’humidité entre le plancher et l’air ambiant (dessus/dessous) doivent être maîtrisés. Cela implique :
Une bonne ventilation des espaces en contact avec la dalle
Une isolation adaptée
La pose éventuelle d’un pare-vapeur pour éviter la stagnation d’humidité dans la structure
La dalle maçonnée : robustesse et inertie thermique
La dalle en béton est une solution traditionnelle, particulièrement utilisée dans les constructions classiques. Lorsqu’elle donne sur un volume non chauffé (ex. : vide sanitaire, garage), des précautions d’isolation en sous-face sont nécessaires.
L’isolation en sous-face permet notamment de :
Réduire les ponts thermiques linéiques, notamment au niveau des poutres
Améliorer la performance globale de l’enveloppe thermique
Un schéma technique (non fourni ici) illustre les gains possibles en termes de performance énergétique via cette méthode:
Le plancher d’étage : acoustique avant tout
Dans les logements individuels, les planchers d’étage sont généralement réalisés en bois et ne nécessitent pas d’isolation thermique, tant que les volumes au-dessus et au-dessous sont chauffés.
L’attention se porte alors sur le confort acoustique, en particulier :
Les bruits solidiens (ou bruits d’impact) comme les pas
Les bruits aériens (voix, musique)
L’étude acoustique du plancher doit donc intégrer des solutions adaptées (matériaux absorbants, désolidarisation, revêtements phoniques) pour garantir un bon isolement sonore entre les niveaux.



