Empreinte écologique
La construction bois: l’action en faveur du climat
L’empreinte écologique mesure l’impact d’activités humaines sur l’environnement. De tous les modes de construction, la maison bois est celle qui minimise l’empreinte écologique du logement, qui est la plus respectueuse de l’environnement. Mais attention, il ne suffit pas qu’un matériau soit sain ou naturel pour qu’il soit écologique. Il est nécessaire de prendre en compte toute l’énergie consommée tout au long de son cycle de vie. Il faut aussi s’appuyer sur les savoir-faire locaux, de vraies richesses: transports limités, emploi et ressources locales valorisés.
Moins d’énergie grise consommée
Un indicateur bien connu de cet impact est l’énergie grise qui englobe l’énergie primaire provenant d’énergies fossiles non renouvelables (charbon, pétrole, gaz naturel) utilisé pour la fabrication de produits ou matériaux, ou pour la construction.
Prenons en exemple l’énergie grise (temps de cuisson, transport etc.) nécessaire à la fabrication des matériaux de construction suivants:
– Bois scié: 350 kWh/m3
– Béton: 700 kWh/m3
– Acier: 46 000 kWh/m3
– Aluminium: 141 500 kWh/m3
Cependant le bois isole:
– 15 fois mieux que le béton
– 450 fois mieux que l’acier
– 1 700 fois mieux que l’aluminium.
A la seule vue du coût énergétique de fabrication des matériaux par rapport à leur efficacité d’isolation, l’empreinte d’une maison à ossature bois isolée avec des matériaux naturels et des fenêtres en bois est beaucoup plus faible que celle d’une maison conventionnelle avec béton, brique, structure acier et fenêtres alu.
Tout au long de la construction de la maison bois, les besoins en énergie, eau, transport, sont très faibles. Les chantiers de construction de maisons bois sont sans nuisances (sonores, olfactives), et le taux de déchets est très faible, taux de recyclage des déchets très fort.
Moins de Gaz à Effet de Serre émis
Autre indicateur de l’empreinte écologique, les émissions de gaz à effet de serre (par ex. le CO2). Il faut savoir que le bois et les matériaux végétaux naturels ont le meilleur bilan carbone des composants de construction puisqu’ils sont des « puits à carbone » ayant stocké et absorbé le CO2 de l’air tout au long de leur vie.
Moins d’énergie grise et plus de CO2 stocké: c’est possible !
Le graphique ci-dessous synthétise toute l’énergie grise consommée par type d’isolant présent sur le marché, ainsi que la quantité de CO2 stocké en les comparant à résistance thermique égale.
A la lecture de ce graphique, on comprend aisément l’intérêt d’isoler avec de la cellulose plutôt qu’un matériau issu de l’industrie pétro-chimique. Si l’on ajoute les qualités intrinsèque de ces matériaux à base de ouate (inertie thermique permettant d’ajouter au bâtiment du déphasage thermique), il est vérifié qu’en plus d’être durables, les isolants naturels permettent de gagner en sobriété énergétique du bâti.