Confort thermique et sobriété énergétique

La chaleur dans une maison se transmet principalement de trois façons :

• Par conduction (à travers les matériaux en contact),

• Par convection (via les mouvements d’air chaud),

• Par rayonnement (la chaleur émise directement vers les objets et les personnes).

C’est surtout le rayonnement qui procure une sensation de confort, en chauffant les occupants, les murs, les meubles… La convection, en revanche, fait monter l’air chaud vers le plafond, créant des écarts de température entre le sol et le haut des pièces, et favorisant la circulation de poussière — sans réel bénéfice thermique.

Pour un chauffage efficace et économe, il est donc recommandé de privilégier les systèmes à rayonnement : murs ou sols chauffants, poêles de masse, ou capteurs rayonnants. Le tout en veillant à un bon équilibre entre les différents éléments de confort intérieur : température, humidité, qualité de l’air et répartition de la chaleur.

Température et humidité : les clés du confort intérieur

Le confort thermique est atteint lorsque, pour une activité calme et un niveau d’habillement normal, le corps n’a pas besoin d’activer ses mécanismes de régulation thermique.

Concrètement, la température de confort correspond à une moyenne entre la température de l’air et celle des parois du logement, dans un environnement où la vitesse de l’air est faible (inférieure à 0,2 m/s) et l’humidité de l’air est maintenue entre 30 et 70 %.

Ces paramètres sont étroitement liés : un air trop humide donne une sensation de froid plus marquée en hiver, et rend la chaleur plus difficile à supporter en été. Une conception bioclimatique et basse énergie permet de maîtriser ces équilibres, pour garantir une sensation de bien-être durable, limiter les dépenses énergétiques, et assurer une qualité d’air intérieur saine.

Le bois = hygrométrie optimale

Bon isolant, le bois permet de réaliser une économie de chauffage d’environ 30 % par rapport à une structure équivalente en béton.

Le bois est aussi un matériau hygroscopique qui va réguler l’humidité du bâtiment. L’humidité de l’air reste donc constante, absorbée en cas d’excès et libérée en cas de déficit ce qui apporte, outre un confort de vie, une grande qualité de l’air ambiant et permet de diminuer les condensations et pollutions associées. L’atmosphère intérieure sera donc beaucoup plus saine. Le linge sèche plus rapidement.

Par ailleurs, le bois en  parement intérieur n’est jamais froid de contact contrairement à un marbre ou carrelage (le bois est un matériau peu « effusif », c’est à dire qu’il absorbe peu d’énergie et se réchauffe vite). Par exemple, pour une même puissance de chauffe dans une salle de bains, et pour passer les revêtements de surface de parement de 5°C à 10°C, il faut 10 minutes pour du liège, 80 minutes pour du bois, 330 minutes pour de la faïence !

Le bois : confort thermique et hygrométrique au naturel

Excellent isolant, le bois permet de réduire les besoins en chauffage d’environ 30 % par rapport à une structure équivalente en béton. Mais ses atouts ne s’arrêtent pas là.

Le bois est un matériau hygroscopique, capable de réguler naturellement l’humidité de l’air. Il absorbe l’excès d’humidité et la restitue lorsque l’air devient trop sec, assurant ainsi une hygrométrie stable, propice au confort et à une qualité d’air intérieure saine. Cela limite les condensations, réduit les polluants liés à l’humidité, et permet même un séchage plus rapide du linge.

Autre avantage : en parement intérieur, le bois n’est jamais froid au toucher. Contrairement au carrelage ou au marbre, c’est un matériau peu « effusif » : il absorbe peu d’énergie et se réchauffe rapidement. Par exemple, pour faire passer un revêtement de 5°C à 10°C :

• il faut 10 minutes pour du liège,

• 80 minutes pour du bois,

• mais 330 minutes pour de la faïence !

Un confort sensible, jour après jour.